« FESTIVAL INTERNATIONAL DE THEATRE UNIVERSITAIRE DE CASABLANCA »
« Théâtre et dialogue interculturel »
« Le Festival International de Théâtre Universitaire de Casablanca (FITUC) est un évènement artistique incontournable annuel sur la scène artistique marocaine. Sa devise est de contribuer au dialogue des cultures et au rapprochement de la jeunesse mondiale par la création.. »
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(Lido em : site oficial do FITUC 2009)
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“Festival international de théâtre universitaire de Casablanca (FITUC) : Un pari gagné malgré les embûches”
« Le festival international de théâtre universitaire de Casablanca (FITUC) soufflera, du 10 au 15 juillet, sa 21e bougie. Cette année, cette manifestation culturelle se tiendra sous le thème «Théâtre et mutation 21 ans et toutes ses dents.
Organisé par la faculté des lettres et des sciences de Ben M’sick sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, le FITUC est devenu, sans conteste un rendez-vous culturel incontournable. C’est aussi un emblème dans le milieu du théâtre, particulièrement estudiantin. Toujours fidèle à sa philosophie, il s’évertue, en premier lieu, à remédier à l’absence d’une culture artistique dans l’enceinte universitaire et à contribuer de cette manière à créer un espace de formation, d’encadrement et d’apprentissage. Une tâche qui n’a pas été facile, faute de moyens. L’enjeu matériel pèse sur cette manifestation culturelle et endigue son bon fonctionnement. N’empêche, la modicité des moyens ne fera pas dissuader les initiateurs qui continuent à faire face tant bien que mal aux innombrables et inextricables écueils. «Malgré les dettes, nous avons œuvré pur conserver le festival. Nous n’avons pas le droit d’anéantir ce qu’on considère comme mémoire collective de l’université», nous explique Abdelmajid Kaddourri, doyen de la faculté des Lettres Ben M’Sik et président du festival. L’Institut des arts sera opérationnel dès la prochaine rentrée universitaire Un pari jusque-là gagné. Et ce, grâce à la volonté et à la persévérance des organisateurs. Cet effort a été aussi couronné par la création d’un Institut des arts appliqués au sein de la faculté. Ce projet s’inscrit dans l’optique d’inculquer aux étudiants les métiers de l’art. «Il n’est plus tolérable qu’une ville comme Casablanca ne dispose pas d’un centre de formation artistique», s’insurge-t-il. Les travaux de construction prennent fin en 2011. Mais en attendant, il sera fonctionnel à partir de la rentrée universitaire prochaine. Il bénéficiera également de l’autonomie tant au niveau de la gestion administrative que financière.
«Théâtre et mutation» : un thème d’actualité
«Théâtre et mutation», tel est le thème sélectionné pour cette édition. Il s’agit de la mutation dans son degré artistique à savoir, l’incarnation des personnages sur scène et social en l’occurrence le rapport du théâtre avec les mutations sociales collectives et individuelles qui s’opèrent dans la société. Somme toute, il sera question de la réciprocité entre le théâtre comme une forme d’expression multidimensionnelle et de la société à la fois en tant que source d’inspiration et objet de création. «Mutation est à comprendre comme modification irréversible; tout change; rien n’est figé. Comment s’opère la mutation ? Cette dernière se trouve mêlée aux jeux artistiques de la scène à deux niveaux : d’abord individuel dans la mesure où l’acteur incarne des personnages, des faits et des évènements. Au niveau collectif, le théâtre véhicule des messages et tente de modifier et faire bouger l’immobilité de la société», nous explique président du festival Cette année, les organisateurs ont revu à la baisse le nombre des participants. Crise financière oblige. Néanmoins, cette édition promet d’être riche et variée. Un hommage sera, donc, rendu à Abdelkarim Berrechid. Un choix qui en phase avec le thème de cette édition. «C’est l’une des figures emblématiques du théâtre marocain qui a vécu l’ensemble des changements qu’a connu le Maroc depuis l’époque de l’indépendance jusqu’au aujourd’hui. Il a également accompagné l’évolution de l’exercice théâtrale sous notre ciel», nous explique Abdelkader Gongai, directeur du festival Un programme ambitieux malgré la modicité des moyens Pour ce qui est des troupes participantes, elles sont quatorze entre nationales et internationales dont deux professionnelles à savoir «Bassamat Art» d’Agadir et l’association Anfass d’Assmara. Des groupes étrangers viennent de la France, des Etats-Unis, de l’Equateur, du Soudan, de Tchéquie et de Tunisie dans le seul but de célébrer la créativité des jeunes talents mais aussi pour faire la part belle au dialogue culturel. « Le choix des troupes participantes a tenu compte des critères professionnels : technique, artistique et la réputation des pièces ainsi que son harmonie avec le thème de l’édition», souligne de sa part Hicham Zine Elabiddine, directeur artistique. Le public aura donc rendez-vous avec des spectacles variés aux complexes culturels Mohamed VI, Institut français de Casablanca, Complexe culturel Touria Sekkat, complexe éducatif Hassan II des jeunes et complexe culturel Anfa. L’université est aussi un vivier de talents. Dans cette optique, les initiateurs ont prévu des ateliers multidisciplinaires. Ils porteront sur une thématique variée en l’occurrence «Les techniques de concentration et de respiration sur scène», «Eclairage sur scène», «improvisation de contact», «Mouvement et exploitation du corps sur scène». Il sera également question du théâtre et le Mythe. «
« Soumia Yahia »
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(Lido em : Al Bayane, 7 de Julho de 2009) |
Je me permet de vous feliciter, c est un regale de vous suivre
Posted by: Gagner de l'Argent | January 16, 2014 at 11:50 AM